Je venais de rentrer à la maison. Notre somptueuse demeure en bord de mer. Celle que j'avais plus que contribuer à rendre magnifique avec toute mon argent. J'étais marié depuis maintenant cinq à Mademoiselle Malia. Nous avions eu nos jours plus qu'heureux. Cette relation était parfaite. Parfaite jusqu'à ce qu'elle perde ce bébé, il y a cinq mois. J'ai eu beau lui dire que ce n'était pas sa faute. Que s'il ne c'était pas accroché c'était simplement qu'il n'était pas viable... elle c'était mis en tête mordicus que c'était sa faute. À partir de ce moment là, j'ai tout simplement décroché. Tout ce qu'elle disait ou faisait m'énervait. J'avais même commencé à sortir et à boire en cachette, ce qui n'était pas dans mon habitude. Elle aussi c'était éloignée. Notre couple battait de l'aile et je n'avais pas l'intention d'être celui qui supplie l'autre de rester. Ça, non. En plus, je la soupçonait de s'échappé dans les bras de d'autres hommes. Elle était de plus en plus absente autant physiquement que mentalement. Elle me prenait pour un con, ça ... c'est sur. Pour le moment, ça m'arrangeait, elle ne m'achalait pas et on faisait chacun ce qu'on voulait de notre côté.

"J'suis rentré!" dis-je dans l'entré à l'intention de ma femme. Je vois sa petite tête blonde dépassé du divan et un bras dans les airs à me faire bonjour. Bon, elle était de bonne humeur, c'était déjà ça. Je m'approche doucement d'elle et me laisse choir sur le canapé à ses côté. Je dépose un baiser sur son front. "Comment a été ta journée?" commençais-je par dire. Je commençais a ouvrir la conversation. J'avais reçu une invitation de formation aux États-Unis et il faudrait éventuellement qu'elle soit au courant, même si ça ne ferait pas son affaire.

Ma femme était assise sur le canapée vêtue de son maillot de bain et de son paréo. Clairement, elle avait profité de notre demeure. Tant mieux, puet-être est-ce que ça aurait un effet sur son humeur excécrable des derniers jours. Je dois avouer que je commençais a perdre patience et à m'évader le plus possible en dehors de la maison. Pas que je ne l'aime pas. Non, loin de là, j'aurais tout fait pour la rendre heureuse... mais elle ne semblait pas prête à l'accepter ni a vouloir l'être. Je préférais lui laisser tout l'espace dont elle avait besoin pour retrouver le moral. Du moins, je préfère croire que si elle sourit parfois, c'est grace à moi. Naif vous me direz et bien oui... quand il s'agit d'elle je préfère dire que tout va bien dans le plus parfait des mondes. Moi même n'étant pas très expressif sur la perte de ce bébé. De toute façon, à quoi bon...il était parti et ça ne servait à rien de ressasser le passé. Je pouvais cependant comprendre qu'à son âge, elle rêvait d'un bébé... surtout avec son ingrate de fille qui ne voulait rien savoir d'elle. "Tu travailles trop, ma puce. Tu devrais prendre congé plus souvent!" lui dis-je doucement en déposant ma main sur ses jambes qu'elle venait de déposer sur mes cuisses. Je la regarde a mon tour en lui souriant doucement.

Puis voilà l'avalange de larmes. Encore une fois. J'essaie de ne pas la psychanalysé ou de lui prêter des symptômes de dépression mais il faut dire que parfois ça y ressemblait énormément. Passé du sourire aux larmes en une fractions de seconde. Ouf. dire que je croyais qu'on passerait une belle soirée... la voilà dans les reproches. Je fronce les sourcils. "J'peux repartir si c'est ce que tu veux?!" dis-je un peu surpris du ton que j'emploie. Il n'était pas bête, pas froid. Simplement distant. J'essayais de rester calme envers elle la majorité du temps, mais on aurait dit que je la dérangeais.

Ma femme me parle de sa journée et avoua qu'elle devrait prendre congé plus souvent. Je dois avouer que là-dessus, je suis totalement d'accord. Oeut-être est-ce que ça calmerait ses sautes d'humeurs. Elle passe du rire aux larmes en une fraction de seconde et ça commençait à être pénible sur mon propre moral. Or, je ne le lui dis pas ni même lui fait ressentir. J'ai cette capacité à cacher mes émotions comme dans mon boulot je ne dois pas émettre de commentaire basé sur mes sentiments. J'appliquais souvent ses règles à la maison aussi, par peur de me faire engueuler par ma douce. Je caresse délicatement sa joue et met une mèche rebelle derrière son oreille. "La mienne? Ça été. Tu sais, le quotidien. Des clients par ci par là. Beaucoup de cas anxieux, mais on avance lentement." dis-je en souriant légèrement. Je ne parlais jamais vraiment de mes patients en nommant des noms ou en expliquant leur situations pour la simple et bonne raison que c'est un manquement ua niveau de l'éthique. "Oui, je me doute que tu as travaillé malgré tout. Tu es fantastique. La meilleure cardiologue que je connaisse!" dis-je en déposant doucement mes lèvres contre les siennes.

Et puis BAM! Là, c'est l'heure des larmes et des reproches. Je dois m'avouer légèrement perplexe quant à ses agissements. Pourquoi me reprocher de rentré tôt si au contraire elle est contente? Décidément, je n'étais pas au bout de mes peines. Ce ne serait sûrement pas le bon moment pour le lui avouer pour la formation à New York. " D'accord..." dis-je tout simplement en caressant son épaule doucement. Valait mieux ne pas rétorquer quoi que ce soit. J'essuie une petite larme qui coule sur sa joue. "Non, c'est moi qui t'aime plus." dis-je en l'embrassant langoureusement.

Je l'écoute et je me met à rire lorsqu'elle me dit que les gens anxieux sont lourds. C'est vrai qu'en frais de patience, ce n'était pas elle qui en avait le plus. Elle même ayant une personnaité limite de l'anxiété et de la dépression dans les derniers temps, c'était sans doute plus difficile de se voir a travers les autres et reconnaître ses propres problèmes. J'hausse les épaules et souria doucement. « C'est pas donné a tous d'être capable d'écouter et de conseiller sans donner son avis. de la même façon que ce n'est pas donner à tout le monde de travailler comme chirurgien a coeur ouvert. Chacun son domaine ma puce.» dis-je en souriant et déposant a nouveau un baiser sur son front.

Elle semble encore entre deux eaux. Au moins, j'ai réussi a apaiser la crise de larmes. Je n'avais pas envie encore d'avoir droit à un drame. Ça devenait lourd et pénible et souvent j'essayais de m'évader en dehors de la maison. J'avais eu beau fire ma part pour qu'elle se sente mieux, je ne pouvais pas faire plus. C'était a elle d'apprendre a vivre avec cette perte. Moi même j'avais eu le coeur brisé, mais je me suis dis que si ce petit être avait choisi de partir, c'était pour le mieux. Je n'aurais pas supporté qu'il soit malade. Ça m'auriat brisé le coeur. Je souris doucement à ses paroles et dépose ma main contre sa joue. « Je le pense sincèrement. Tu es ma précieuse. » dis-je a nouveau avant qu'elle me vole un baiser.

Elle se met à califourchon sur moi et je dois avouer que je suis légèrement surpris par se revirement de situation, mais je n'allais pas m'en plaindre certainement. Je souris et met mes mains sur ses hanches. « Oui, ça me fera plaisir!» dis-je en la laissant guider mes mains sur ses fesses. Décidément, cette soirée s'annonçait bien différente de ce qu'elle s'était avérer quelques instants avant. «Qu'as-tu préparer de bon?» dis-je entre deux baisers. Je n'étais pas certain de si elle parlait d'un plat réel ou de si elle allait me cuisiner. Il y avait si longtemps que nous n'avions plus eu de rapprochements.