Le taxi venait de s'arrêter devant la maison de mon père et ma grand-mère. J'eus du mal à m'extirper de la voiture. J'avais un de ses maux de tête. J'avais la vision trouble et le rire extrêmement facile. Il faut dire que ce soit, j'avais eu une bonne soirée! Avec les copines, nous étions sorties en boite de nuit. De nature assez charmeuse, j'avais réussi à me faire payer quelques verres par de charmants jeunes hommes et ainsi, je n'avais pas eu à déboursé une seule pièce de monnaie. Ben quoi? C'est ainsi que ça fonctionne, quand vous êtes brillante!
Un beau blond avait attiré mon regard. En moins de deux, j'avais réussi à l'amadouer. Nous avions passer la soirée à nous embrasser sauvagement dans un coin. La tension montait, il faut l'avouer et il m'avait proposer de me ramener chez lui. Non, pas question. Mon père me tuerait. Ce fou me cherche dès que je dépasse deux heures sans lui rendre de compte, allez vous imaginer ce qu'il ferait si je ne rentrais pas.... Nous nous étions échangés nos numéros et je lui promis de le rappeler, ou pas, dans les prochains jours...
J'avais retiré mes talons aiguilles et je marchais jusqu'à la porte quand il ouvrit la porte comme un fou-dingue. De mon plus beau sourire j'ouvris les bras en criant : "SURPRISE PAPA!" puis j'éclatais de rire.
Quelques heures plus tôt, l'avion des militaires des forces de l'armée était arrivée à bon port. Enfin, s'était-il dit à lui-même. Même s'il ne voulait pas l'avouer, Asher n'avait jamais eu autant l'impression d'être à la maison qu'à cet instant-même. Remettre les pieds sur le territoire hawaïen lui faisait un bien de fou. Accueilli par l'une des plus belles femmes de sa vie, c'est-à-dire sa mère, il ne pouvait être plus satisfait. Il l'avait aussitôt serré dans ses bras et avait déposé un baiser sur son front. Elle était si frêle, ça le mettait dans tous ses états. « Où est la Princesse Candice ?! » Et, par mégarde, la mère d'Asher n'eut pas d'autres choix de griller sa petite-fille. P*tain, elle ne perd rien pour attendre cette gamine, se dit-il.
C'est ainsi qu'Asher et Candice se retrouvèrent; à sa rentrée de la tournée des bars - chose qui ne plaît pas du tout à ce dernier. « Te voilà enfin, miss Jenkins. » Furieux, Asher croise les bras contre son torse. Assez musclé, il n'aura pas de difficulté à empêcher sa fille de monter à l'étage. Ainsi, ça lui permettra de lui passer le p*tain de savon qu'elle mérite un véritable savon. « N'avais-tu pas une tâche ? ...Par exemple, l'unique et seule tâche que je t'ai demandé de remplir. » Il fronce les sourcils. « À moins que madame ne s'en souvienne pas, car elle a préféré aller se bourrer la gueule encore une fois ? »
Oupsi! L'arroseur, arrosée comme on dirait... je ne pensais pas qu'il revenait avant au moins encore trois jours. Merde! Et Granny qui devait clairement le lui avoir dit ... vous devriez voir le regard noir qu'il me lance! Clairement, il est enragé et il a envie de dévisser ma jolie petite tête. Ah làlà... ça devra attendre à demain, Daddy, parce que là en ce moment, j'ai la tête qui tourne. J'hausse les épaules, toujours les souliers à la main en continuant de rigoler. "Ben oui! Je suis là! Coucou! C'est moi!" je continue de rire comme une idiote.
Il me demande si je me souvenais de ma tâche. Je fis mine de réfléchir en me grattant le front. Il cherchait mon regard et évidemment, je ne peux que soutenir son regard, une vraie frondeuse. "Euh!" bah oui ? C'était quoi donc ma tâche déjà... Oh! Oups! Granny! Mais elle m'avait promis qu'elle me téléphonerais si jamais quelque chose arrivait... et là, il est clairement arrivé quelque chose : le caporalk était de retour. Oups! Fini la récrée. "Beh...c'est que... Granny m'a dit qu'elle était okay?" dis-je en haussant les épaules. Je m'approche pour entrée dans la maison, mais il me barre le chemin. Je fais mine de finté vers la gauche puis la droite... et un haut le coeur me pris. Oups! Tout le contenu de mon estomac se retrouva sur ses bottes noires qu'il venait probablement de cirer. "oups!" dis-je toujours en riant comme une bonne. Je finis par tomber sur les fesses dans la pelouse.
Avoir su qu'être père d'une adolescente ressemblerait à ça, probablement qu'il y aurait pensé deux fois avant d'avoir une relation intime. Mais bon. Ce qui était fait, était fait. Quoi que les moments les plus forts étaient aussi les plus beaux. Asher ne cessait de se répéter qu'il avait fait une grosse erreur d'avoir donner un trop gros diadème à sa fille. Disons qu'il lui arrivait souvent (voire beaucoup trop souvent) d'en profiter à mauvais escient - comme aujourd'hui quoi! « Oui, je vois bien que c'est toi. » Au fond, peut-être que la mère d'Asher n'avait pas fait mieux; elle n'était pas assez stricte avec sa petite-fille. Vous voyez dans quelle situation Asher doit interagir maintenant!? « Es-tu sérieuse !? Te rends-tu compte que ta grand-mère est mourante !? Et toi, tu fais l'irresponsable et tu la laisses conduire seule. » Être déçu, ça ne servait absolument à rien. Cet enfant n'avait absolument aucune pitié lorsqu'elle était bourré. Un peu comme toi, idiot, se dit-il à soi-même. Et, soudain, sa fille chérie et adorée, à la suite d'un pseudo tour de passe-passe, vida le contenu de son estomac sur les bottes de son père. Asher pinça l'arête de son nez pour se retenir de péter un câble. « Bien. » Vaut mieux garder son calme. « Ça ne me dérange pas, c'est toi qui va nettoyer. Lèves-toi, maintenant. » ...Il ne faut pas lui en vouloir d'être strict avec sa fille. L'éducation qu'il avait reçu ressemblait sensiblement à celle qu'il offre à sa fille.
"T'es sur que tu vois bien que c'est moi? Parce que moi... j'suis pas certaine" continuais-je à rire aux éclats. L'alcool était bonne ce soir, il faut l'avouer bien franchement. J'en avais clairement trop abuser et je savais que j'aurais droit aux remontrances de mon père, demain, mais à quoi bon ne pas en profiter pour le moment? C'était très drôle. sauf le bout sur Granny, ça... c'est pas mal moins comique! Je savais qu'il utilisait sa psychologie à deux balles pour me faire sentir coupable, et je dois avouer que sur l'alcool, ça marchait plutôt bien. Je baisse les yeux telle une gamine prise en flagrant délit puis les relève en haussant les épaules "Meuhhhh non! Elle m'a dit qu'elle allait rester bien sagement assise à tricotter des bermudas à son petit bébé d'amouuuuuuur". Et voilà, c'est reparti pour un éclat de rire.
Et vlan! Toutes sur ses bottes probablement cirée à l'avance. Il était comme ça, mon paternel. Toujours propre et bien mis. Il m'a souvent répété que c'était ça, l'armée et que j'étais bien chanceuse de ne pas avoir connu mon grand père... hélas! Je suis certaine que j'aurais réussi à l'amadouer autant que je le faisais avec lui. C'est ce que Granny disait. Toujours sur la pelouse, je suis me couche et lève une main et lui dit "Demain, promis. Bonneuuuuuuuh nuiiiiiiiit mon enfant" dis-je en mettant mes bras croisés et j'appuya ma tête dessus.
Ne fait que rouler des yeux, ça ne sert à rien de t'énerver, s'est-il répété un nombre incalculable de fois. Il n'était pas nécessaire de s'énerver. De toute évidence, qu'il s'énerve ou pas, Candice n'était pas dans un état de lui répondre de façon qui lui convenait. Plus elle riait, plus il aurait eu envie de pouvoir encore l'envoyer dans sa chambre comme lorsqu'elle était gamine. Sauf qu'elle n'est plus duuuuu tout une gamine, s'est-il rappelé. Bon, hé bien, il faut croire que le fait que sa fillette est désormais atteint la majorité ne lui faisait pas. « Crois-moi, ta grand-mère est déjà plus responsable que sa petite-fille. Elle est venue à l'aéroport au lieu d'aller se prendre une cuite. » Quoi que, d'un sens, Asher aurait préféré que sa mère reste à la maison plutôt que de se déplacer. Et si elle avait fait une crise de cœur? Et si elle était décédée en frappant un gros animal? Et si- Tu t'emportes Asher, ça suffit, se dit-il pour se ramener à la raison. « Être égoïste, c'est comme toi que j'aimerais l'être, Candice. » Ouf. Là, tu joues pas mal fort, mon Asher, se gronde-t-il aussitôt. Encore debout, les bras croisés sur le porche, tu soupires d'exaspération. Tu fais deux ou trois grands pas vers elle, puis l'attrape par le bras. « J'en ai marre de tes singeries. Tu te lèves et tu vas dormir. On va avoir une discussion sérieuse dans une heure. » Il l'aide à se relever, puis l'escorte vers l'intérieur. « Par le fait même, habitues-toi à ma présence parce que je ne suis pas prêt de retourner en mission. »
Blablabla. Toujours là avec ses grandes remontrances. Il faut toujours qu'il monte sur ses grands chevaux et exagère dans ses propos, mais hey! vous savez quoi? J'en ai rien à battre. On s'en bat les couilles, comme dirait l'autre. Il viendra pas me faire croire qu'il n'a jamais fait la fête jusqu'à s'en vomir les tripes sur le perron de la maison, j'le croirai pas. Granny me l'a dit. Je me redresse de la pelouse et je fronce les sourcils. "Maiiiiiiiiiis oui, c'est ça. Elle m'a dit, je reste là, bien sagement j'te l'promet, ton père prendra un taxi." dis-je en fronçant les sourcils. Elle était une vraie petite menteuse cette Granny! Va falloir qu'on aille une petite discussion, elle et moi. Pas le choix! Ohhh et voilà les insultes! Et bah! Je me met à rire à gorge déployée. Moi? Égoiste? "Hannn... mais j'ai appris ça de toi mon petit papounet d'amour!" Et vlan! Bim! Bam!Bam! Les Jenkins, on est reconnus pour se crinquer entre nous. Faut toujours qu'on ait le dernier mots...un bien vilain défaut selon Granny. Toujours couchée sur le gazon, il m'attrape le bras et me soulève de terre. Merde! C'est qu'il est encore fort, le vieux! Putain! La tête me tourne encore. Et si on faisait un petit repeat de la scène? Euh... non. Par pitié, mon estomac, reste en place, s'teuh plait! "Pffft. Dans une heure? Ah mais t'auras droit à pire encore si je ne dors qu'une heure...J'Te propose...dans... jamais. Voilà! On aura cette discussion dans... Jamais!" et puis je lui fis mon petit sourire sarcastique. Celui qui le fait tant chier. Et là, j'avoue que c'est lui qui me casse solide. Merde. Pas vrai. Il sera toujours là? Mais c'est quoi l'idée. Je suis livide. "Queee...quoi? Merde. MERDE. C'est quoi, t'as gagné au loto?"
Engueuler, engueuler et toujours engueuler. Il n'était jamais possible d'avoir une vraie discussion avec cette gamine à moins qu'elle soit de bonne humeur. Et, Asher aurait pu vous le répéter mille et une fois : ça n'arrive pas souvent. Dire qu'à l'époque, c'était lui la hantise de son vieux père. Les temps ne changent pas autant qu'il l'eut cru finalement. Quoi que s'il était en vie, Candice n'aurait pas réussi à le manipuler comme elle le fait avec sa grand-mère - ce qui aurait peut-être fait tourner le vent de bord. « Ta grand-mère a horreur du taxi, Candice. » C'est vrai. Si la vieille mère d'Asher pouvait empêcher qu'un service se donne, c'est bien celui du taxi. Avec l'âge, elle a tellement écouté de films d'action qu'elle croit que tous les chauffeurs sont des braqueurs. Ne serait-ce pas de la démence de penser de telles choses ? Peu importe. « Si j'étais si égoïste que ça, je ne crois pas que j'aurai sacrifié autant pour t'offrir une vie aussi décente que celle que tu vies aujourd'hui. » Il s'en veut. Il s'en veut terriblement de lui dire des choses aussi atroces. Il ose croire que ça ne l'aura pas atteint ou trop blessée. Mais il n'avait pas tort, Asher avait fait beaucoup de sacrifices pour lui offrir tout ce qu'elle avait. Il lui avait véritablement donner le meilleur de lui-même - et il osait espérer qu'elle s'en rendrait compte un jour. « Il n'y a pas de place pour la négociation. Dans une heure, c'est tout. » Après la révélation, Asher s'est rendu compte que quelque chose clochait; comme si Candice n'était pas d'accord avec le choix de son père. Hé bien, tant pis. Elle ne pouvait pas éviter le retour de son gentil papounet au bercail. « J'ai pris ma retraite. » Et, il brisa le silence en ajoutant : « Il faut croire que vos vacances sont terminées, Princesse Candice. »
Ma Granny déteste le taxi? Elle déteste le taxi? Pffft. Bon, ok! Granny a HORREUR du taxi. Elle en fait une maladie mentale. Elle pète les plombs quand je lui dis que je sors et qu'elle me demande comment je rentrerai le soir. Quand je lui mentionne le taxi, elle me fusille du regard et me demande pratiquement de venir me chercher...ça, ou elle me prête une de ses nombreuses bombes au poivre de cayenne en me disant Prends ça, ma ptite fille... prends ça, on sait jamais quel fou on peut rencontré. Mais oui, Granny. Et a chaque fois, je la lance dans le buisson adjacent à la maison. La pauvre. J'hausse les épaules et roule des yeux. Là dessus, je n'aurais pas le dernier mot. Il avait raison et je ne pourrais pas inventer quoi que ce soit. Échec, mais pas et mat. Il me crache au visage son venin. Comme si j'étais ingrate et mal élevé. Ben oui, toi! Toujours couchée sur la pelouse à moitié saoule je pointe mon index sur lui "Non, ça c'est ce que tu crois. Si t'avais été plus présent, peut-être que ça serait différent hein..." je continuais sur mon ton haineux, ingrate que je suis. Mal aimée. Difficile d'approche. Coquille refermée. "T'es pire que l'autre. PIRE!" dis-je le regard rempli de défis. "Et en plus, parait-il que tu lui parles de ma vie! Tu me poignarde dans le dos! T'avais promis... T'AVAIS PROMIS". Les larmes perlaient aux bord de mes grands yeux bleus. La rage avait fait place à la peine. Décidément, l'alcool me faisait passé par toute la gamme d'émotion. Il me dit qu'on aurait cette conversation, peu importe mon état dans une heure. Ah bon? Tu y crois, toi? Je roule des yeux et répond du tact au tact :"Si tu veux avoir une conversation, on va en avoir une! C'est quoi ton problème de raconter ma vie à cette .... qui me sert de génitrice. T'avais promis que tu respecterais mon choix. Elle a pas le droit. ELLE A PAS LE DROIT." J'hurle à plein poumon. Tellement que Granny sort sur le perron à son tour, le visage encore endormie.
Granny: Il se passe quoi, Candy? Asher?
Les larmes coulent sur mes joues. " Il se passe que Caporal Jenkins se croit supérieur et fait des grands discours de moralité, mais en fait... c'est le pire traite que la terre à porter."
Granny: Hein? Mais de quoi tu parles, ma petite amour?
Granny avait toujours cette façon de m'appaiser peu importe la raison. Je me relève non sans difficulté et reprends mon calme doucement. Je renifle et essuie doucement mes larmes du revers de la main, encore enragée contre lui.
"Il se passe que ton gars a été montré des photos de moi et parler de ma vie à cette c*nne qui me sert de génitrice. La pire trahison du monde. Il avait pourtant promis de respecter mes choix..."
Et voilà, Granny se retrouve de mon côté. Elle tend les bras et m'accueille doucement en me serrant contre son corps frêle en caressant mes cheveux. Échec et mat, Caporal Jenkins!
Granny: Rentrez tous les deux... on reparlera de ça demain. Elle se retourne vers son fils et lui dis d'un ton légèrement bête, Et toi, a quoi t'as pensé de faire ça? Tu le sais combien ça l'affecte...Je ne suis pas très fière, là.
C'est vrai, Candice pouvait accuser son père de bien des atrocités. Et pourtant, il avait cru bon de prendre la décision de s'enrôler dans l'armée. Autrefois, ils ne roulaient pas sur l'or. Et avoir un enfant en bas âge - avec le peu de revenus qu'il avait - n'était pas le mode de vie qu'il avait envie d'offrir à sa fille. Il avait longtemps enchaîner plus d'un boulot minable à la fois avant d'accepter l'offre de son propre paternel. Il avait travailler d'arrache-pied. Et Candice n'en avait aucune idée. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'il avait choisi d'être militaire et de n'être pas aussi présent qu'il aurait dû l'être. Aujourd'hui, il était devant le fait accompli: Candice avait beaucoup souffert de l'absence de son père. Même si la fillette ne cessait de faire comme si ça ne lui faisait ni chaud ni froid, il en avait conscience. C'était son père après tout, c'est lui qui l'avait élevé. Il la connaissait mieux que quiconque. Or, malgré tous ces faits, Asher ne pouvait pas nécessairement rattraper le temps qu'il avait perdu alors qu'il était en mission. Et dire qu'il croyait que sa fille n'était plus aussi atteignable, qu'elle n'avait plus aucune limite comme lorsqu'elle était toute petite. Il s'était vraiment trompé. Puis, lorsqu'elle s'élança sur ce sujet glissant - qu'était Malia -, Asher devint bleu de colère. Ce n'était pas une bonne idée. C'était même une très mauvaise idée. « T'es pire que l'autre. PIRE! (...) Et en plus, parait-il que tu lui parles de ma vie! Tu me poignarde dans le dos! T'avais promis... T'AVAIS PROMIS ! » Parler de Malia ne faisait que mettre de l'huile sur le feu. C'était un peu comme un braiser qu'ils n'allaient définitivement jamais réussir à éteindre, quoi! Et même si elle pleurait à chaudes larmes, Asher ne pu s'empêcher d'élever la voix jusqu'à crier: « Candice Jenkins ! Ça suffit ! Tu m'as bien entendu ?! » Ça, mon gars, tu vas t'en vouloir toute ta vie, s'est-il dit immédiatement. Mais au-delà les hurlements du père autoritaire qu'est Asher, Candice ne s'arrêta pas là. Elle continua jusqu'à faire perdre les gonds de son paternel. Malgré lui, son corps en entier se tendit. Et, alors qu'il était sur le point de crier une autre bêtise, sa chère mère - aux bas dépareillés - fit irruption dans le décor de la scène de voisins. Candice en profite pour lécher encore une fois les bottes de sa grand-mère. Tout ça, dans l'unique but de froisser son père. Granny, peu fière de son fils, leur proposa - ou plutôt leur ordonna - de rentrer à l'intérieur et de se calmer. « Et puis, faites ce que vous voulez! Vous n'êtes jamais satisfaites de quoi que ce soit! Étonnement, quand il faut trouver un coupable, ça tombe toujours sur bibi hein! Je me casse, p*tain. » Et dans la même ambiance, Asher quitta les lieux. Toujours aussi furax qu'il ne l'était déjà. Voire plus.
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